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On parle beaucoup des difficultés d’être autiste dans un monde alliste : toutes ces agressions sensorielles, ces sous-entendus lassants, cette organisation illogique – et les imprévus qui, a minima déstabilisent, et peuvent aussi plonger la petite voix intérieure dans une colère noire.
Ce n’est pas tous les jours facile d’être autiste, aujourd’hui, ici et maintenant. Mais il y a quand même quelques belles choses, dont on peut tirer fierté (par exemple, les autistes ont une propension à être expertəs sur leurs sujets favoris) ou satisfaction sensorielle.
Oui, car notre hyper- ou hyposensibilité sensorielle peut provoquer de la gêne ou de la douleur… mais aussi un plaisir qui nous est propre. Et celui-là, il faut le chérir et le célébrer.
Je suis sûrə que vous avez déjà entendu parler de « triggers » (« gâchettes »), peut-être dans le cadre militant (les « trigger warning » ou « traumavertissements », pour avertir sur les sujets durs, liés à des traumas, dans un texte ou autre média), ou peut-être déjà dans le cadre de l’autisme.
Les triggers désignent les sensations ou situations désagréables qui déclenchent souvent des signaux de menace, et peuvent provoquer des réactions adverses puissantes, voire des crises d’angoisse… ou encore des meltdowns ou shutdowns chez les personnes autistes.
Eh bien, de l’autre côté de cette balance, on trouve les méconnus « glimmers » (« scintillements » ou « lueurs »), qui désignent, eux, les sensations ou situations plaisantes, de connexion ou de régulation sensorielle, durant lesquels on vit un moment doux et satisfaisant, voire jouissif.
De la même façon que tout le monde a des triggers, alliste ou autiste, tout le monde a des glimmers, bien que la nature, l’intensité et/ou l’origine de ces triggers ou glimmers varient en fonction du neurotype.
C’est de ces glimmers que je veux parler aujourd’hui, parce qu’il est important de connaître les siens afin d’avoir un moyen facile de se recentrer si nécessaire – et évidemment, c’est souvent plaisant de lister ce qui nous fait du bien, à tel point qu’on pourrait presque dire que c’est un glimmer en soi !
L’étincelle du plaisir
Le glimmer, miroir lumineux du trigger
Un trigger naît souvent d’une situation de danger, qui a causé un trauma (petit ou grand) et continue donc à influencer nos réactions, mêmes des années et décennies plus tard.
Par exemple, dans le cadre du syndrome post-traumatique complexe d’une personne dont un parent abusif criait souvent, toute situation où une personne commence à hausser la voix peut être un trigger et déclencher une situation de sidération, de fuite, de séduction (fawn) ou de réaction combative.
Ça peut être plus petit – une peur des guêpes parce qu’on a été piqué enfant, un dégoût d’un réseau social parce qu’on y a reçu des commentaires agressifs – ou bien plus grand – de simples mentions de violences sexuelles qui provoquent une dissociation chez une personne qui en a été victime.
C’est comme ça : le cerveau humain est fait pour enregistrer les dangers et les menaces et déclencher le mécanisme de défense approprié (c’est en connaissant le danger qu’on survit mieux !) – parfois avec un peu trop d’assiduité et de détermination. (C’est en partie pour ça qu’on fait des thérapies : pour rééquilibrer ces réactions.)
Si les triggers activent ces alertes internes, les glimmers, eux, déclenchent ancrage et sécurité. Comme on a tendance à se focaliser sur le négatif, il faut faire l’effort conscient et quotidien de les repérer et de les chérir.
J’ai souvent entendu parler des journaux de gratitude et, bien que j’adore le concept, je n’ai jamais vraiment réussi à m’y tenir. En revanche, j’essaie de repérer au moins une belle chose ou de m’offrir un glimmer par jour, peu importe mon état, peu importe si je l’ai « mérité ».
On n’est pas ici pour souffrir, ok ?
L’avantage, c’est que les glimmers ne sont pas des grosses choses : c’est personnel (même si on retrouve des glimmers semblables voire identiques chez certaines personnes, autistes ou non), contextuel (oui, un coup de tête de mes chats me fait toujours plaisir, mais quand c’est un chat dans la rue, ça scintille encore plus ✨) – et surtout, c’est subtil, généralement peu spectaculaire, plutôt délicat ou précis.
Ils peuvent générer une sensation d’être vuə, entenduə, comprisə et validéə, par réponse empathique, ce qui favorise la connexion sociale (notamment entre personnes autistes, car le partage des sensorialités et glimmers peut être un langage d’amour autistique).
Les glimmers permettent aussi de se sentir dans une zone de confort, de sécurité et d’apprentissage, que ce soit dans un espace donné ou avec une personne.
Et enfin, ces micro-moments de bien-être aident à se débarrasser de l’accumulation de cortisol et accélèrent le retour à un état de calme, d’inclusion et de sécurité.
Les autistes adorent les paillettes
Bon, je vous disais que le cerveau est paramétré pour se concentrer sur le négatif, pour nous permettre de survivre.
Eh bien, le cerveau autistique a ce paramètre-là aussi, et en plus, il passe son temps à essayer de fonctionner dans un monde qui ne lui correspond pas, à plein de niveaux (social, sensoriel, organisationnel). Du coup, ça fait un système nerveux qui est quasiment toujours en alerte – et qui passe facilement en surcharge, à cause de la sensibilité accrue.
C’est d’autant plus important, dans ces conditions, d’identifier les éléments qui peuvent nous recentrer, nous ramener au calme, nous décharger sensoriellement.
Connaître ses glimmers, être capable de les lister sciemment, faire en sorte d’avoir une façon d’y accéder facilement (par exemple un foulard dont la texture ou l’odeur provoque un glimmer, à avoir sur soi pour le manipuler ou le sentir en cas de surcharge), ça ne peut être qu’un avantage, une aide précieuse pour affronter le quotidien – surtout quand on évolue dans un environnement qu’on ne peut pas ou peu contrôler.
Et puis, comme je suis épicuriennə, ou juste parce que je n’aime pas l’idée qu’on doit mériter le bien-être, que c’est une récompense, que se sentir bien est un luxe – ou au contraire une culpabilité – je le dis et le répète : les glimmers sont un moyen de revendiquer du plaisir et de la joie, une façon de s’écouter, de se donner des bulles agréables et douces dans un monde beaucoup trop complexe et jugeant, qui isole et ostracise.
Il n’y a rien de mal à cela. On n’a pas besoin de s’en justifier ou de se donner de bonnes raisons de se l’accorder.
Les différentes formes de glimmers
Maintenant, rentrons dans le vif du sujet : j’ai subtilement évoqué quelques exemples de glimmers, mais il est temps de les lister (j’aime les listes), par catégorie (bien entendu) – et de vous présenter les miens (puisque vous me lisez).
La sensorialité
Les glimmers les plus évidents sont ceux qui ont trait à la sensorialité, en particulier quand on parle de glimmers autistiques, puisque nos sens ont une tendance à être soit exacerbés soit étouffés.
Ainsi, certaines textures, certains tissus peuvent être des glimmers tactiles, comme plonger sa main dans un sac de grains de café, caresser un tissu à poils courts en boucle (bonus si en fonction de l’angle du poil ça change l’iridescence ou la couleur), perdre sa main dans le pelage d’un animal touffu, mâcher une texture aérienne ou fondante, porter un vêtement fluide, qui ne serre nulle part, à la texture particulièrement délicate, frotter son doigt contre une surface lisse (un caillou, du verre poli) ou texturée, éclater du papier-bulle…
Pour moi, déposer un bisou doux sur le front de mes chats m’illumine de l’intérieur : c’est à la fois tactile (la douceur et la chaleur du pelage contre mes lèvres), olfactif (j’inspire profondément l’odeur du poil) et relationnel, car c’est un moment de complicité avec mon chacha d’amour (il y en a qui aiment moins, comme Roméo, qui me regarde toujours avec une expression outrée après, ou Velvette, qui me feule encore dessus si j’essaie, mais Calcifer les accepte avec plaisir et Socquette les adore, vient les chercher avec ses petits « mimimii » adorables, ronronne de tout ce qu’elle peut et me fait ensuite des petites léchouilles pour me rendre les bisous) (oui, je viens de poursuivre le glimmer en vous infodumpant dessus, c’était couru).
Je vais vous faire tous les sens hein, donc, on continue !
Au niveau visuel, ça peut être évidemment un spectacle magnifique, comme un coucher de soleil, un rayon qui s’échappe d’une couverture nuageuse pour bénir de sa lumière un endroit particulier, un champ de coquelicots, vert constellé de rouge, un oiseau qui plane dans le ciel (qui peut aussi activer la proprioception ou le vestibulaire par empathie), porter des couleurs vives (qui rentre dans « l’habillage dopaminique »), apercevoir un animal dans la nature (un cerf, un renard), contempler un dallage parfaitement symétrique, une mosaïque régulière, une rosace parfaite, admirer des paillettes…
Ma toute première phrase célébrait un glimmer visuel : « oh, il est beau, bulle ! » me suis-je exclaméə devant l’iridescence des bulles de savon soufflées par ma mère.
L’olfactif peut être très puissant en termes de glimmers, car l’odorat est fortement lié à la mémoire émotionnelle, ce qui active encore plus de feux d’artifices internes : le café fraîchement moulu, une lessive réconfortante, l’odeur d’un livre neuf – ou au contraire la sensation de ses pages lissées par l’usage, le parfum d’une fleur qui vient d’éclore, accompagné par le bourdonnement enthousiaste d’un insecte qui partage notre joie, ou encore le petrichor, cette fragrance qui embaume tout juste après la pluie…

Qu’ouïs-je ? La chute régulière des gouttes de pluie, le crépitement doux d’un feu dans l’âtre, le cliquètement satisfaisant d’un stylo (satisfaisant quand c’est moi qui fais, mais extrêmement irritant quand c’est quelqu’un d’autre), le ronronnement régulier d’un chat, le crissement des feuilles mortes ou de la neige sous les pieds (glimmer auditif, proprioceptif et tactile), l’appel d’un oiseau (auquel j’adore répondre, ce qui crée souvent un dialogue presque féérique), des enchaînements d’accords spécifiques ou une tonalité en particulier (ré mineur !!), ou encore le silence dense et total de la nuit, surtout si on peut voir les étoiles et les imaginer se chuchoter leurs secrets d’une voix inaudible.
Même en bouche, certains goûts génèrent des glimmers – ça peut être quelque chose de complexe, travaillé, quand on a les papilles acérées, ou le réconfort d’un aliment perpétuellement identique, l’onctuosité épicée d’un chai tea, la fraîcheur d’une meringue citronnée, la rondeur d’une sauce tomate…
Mon goût n’est pas très développé, mes glimmers sont rarement gustatifs donc je n’ai pas grand-chose à citer ici !

N’oublions pas les autres sens, comme la proprioception (perception de la position et du mouvement du corps dans l’espace, via les muscles, les tendons et les articulations) ou le vestibulaire (sens de l’équilibre et du mouvement, géré par l’oreille interne), qui peuvent générer des glimmers géniaux !
Se balancer d’avant en arrière, en rythme, ressentir le poids d’une couette lestée ou d’un chat qui s’installe sur son torse, faire tournoyer un stylo sur ses doigts, ou bien faire la roue, un manège, un grand huit, de la balançoire, sauter aussi haut que possible sur un trampoline – ces glimmers-là font partie de mes préférés.
D’ailleurs, encore aujourd’hui, quand je me sens très heureuxe, j’ai envie de faire la roue, qui visiblement est aussi mon moyen de réguler la montée d’enthousiasme quand elle me paraît trop puissante – comme une montée de bulles si intense que j’ai l’impression que ma tête va décoller comme un bouchon de champagne.
Vous l’avez peut-être remarqué, il y a une intersection entre les glimmers et les stims joyeux, en un beau cercle vertueux.
Et, certes, c’est un peu compliqué de faire la roue sans préavis quand on a 32 ans, mais pour le reste, ce n’est ni enfantin ni bizarre, c’est juste une façon de s’ancrer dans le monde selon ses propres paramètres de sapidité.
Le relationnel
La grande surprise (ou non, c’est pas parce que moi ça m’a surprisə que ce sera votre cas), c’est qu’il n’y a pas que des glimmers sensoriels. Une partie d’entre eux sont relationnels – et une fois qu’on comprend en quoi, c’est d’une logique imparable.
Vous savez, ce cliché comme quoi les autistes n’auraient pas d’empathie ?
Bon, c’est faux, bien entendu. C’est une histoire de compréhension différente de signaux non-verbaux et de savoir quoi dire dans quelle situation quand on n’a pas d’instructions précises sur ce qui est attendu.
Pour autant, beaucoup de personnes autistes ont une grande empathie, qui peut s’exprimer fortement envers les animaux, voire les objets (ne pas vouloir se débarrasser d’un vêtement qu’on n’a pas porté, parce que c’est triste quand même, pour un vêtement, de n’avoir jamais été porté).
Notre empathie s’exprime différemment : si nous évoquons une situation similaire que nous avons vécue quand quelqu’un nous raconte un malheur qui vient de lui arriver, ce n’est pas pour « voler la vedette », mais simplement parce que c’est notre façon de montrer que nous partageons ce ressenti, une façon de créer du lien.
Eh bien, une personne qui comprend ce que nous essayons de dire tout de suite, sans qu’on ait à expliquer ou justifier, peut être considérée comme un glimmer incarné, avec laquelle échanger apporte la plupart du temps du bien-être (par exemple dans le cas de la pair-aidance ou d’amitiés neurodivergentes).
Autre exemple : si quelqu’un valide explicitement et instantanément nos ressentis ou besoins, cela provoque un sentiment d’ancrage et de légitimité. S’entourer de personnes qui nous comprennent et valident ce que nous exprimons participe logiquement à la création d’un environnement sécurisant.
Et on va finir sur un peu de méta, parce que j’adore ça : si vous avez ressenti une petite pointe lumineuse en lisant l’un ou l’autre des glimmers que j’ai cités ci-dessus, c’est probablement parce que le simple fait de lire une expérience qui résonne, qui nous ressemble, peut provoquer un glimmer – le glimmer par résonance textuelle.
Apprivoiser ses glimmers
Simplement lister tous ces glimmers, certains que je connais d’autres personnes, certains qui me sont entièrement propres, m’a débouché une boisson gazeuse dans le thorax et je sens que ma poitrine est remplie de petites bulles scintillantes.
C’est très important, je crois, de connaître ses glimmers, rien que pour savoir comment allumer la lumière quand la nuit paraît trop obscure.
Les identifier
Peut-être vous êtes-vous reconnuəs dans certains glimmers que j’ai cités. Notez-les, essayez d’en identifier d’autres.
N’hésitez pas à noter, même mentalement, lorsque vous ressentez cette petite pointe de lumière, ce soupir de soulagement, ce léger relâchement du corps, ce sourire qui s’invite tout seul sur notre visage – autant de signes que vous vivez probablement un glimmer.
Ce qui compte, c’est que ça vous fasse du bien, que ça n’a pas besoin d’être utile ou compris par qui que ce soit d’autre. C’est votre étincelle à vous – et c’est important de savoir comment l’allumer quand vous en avez envie ou besoin (oui, envie avant besoin, c’est à dessein).
Les intégrer dans son quotidien
Une fois qu’on sait un peu ce qui provoque des glimmers, on peut essayer de faire en sorte que ceux qui sont faciles à atteindre soient à « portée de main », si nécessaire – comme un carré de chocolat.
Ainsi, parfois on a juste une routine pour se réguler, pour se libérer de l’espace mental. Parfois, la routine comporte un élément qui est un glimmer. Parfois le glimmer est le fait que la routine soit réalisée dans le bon ordre, le bon timing, sans interruption.
Cette routine peut alors être exploitée pour déclencher une sécurité intérieure immédiate.
Je recommande d’introduire au moins un glimmer en début de journée pour se réguler d’emblée (un vêtement préféré, un soin apaisant, un rituel du matin).
Aussi, de la même façon que c’est toujours bien d’avoir des bouchons d’oreille ou réducteurs de bruit sur soi pour éviter ou limiter les triggers auditifs, je pense que doubler ça d’un glimmer transportable (un foulard, une playlist facile d’accès, un snack réconfort) peut être très utile.
Et, de la même façon qu’il est important de se planifier des moments de pause, il faut se laisser l’opportunité de glimmers au cours de la journée – à dessein, vraiment, parce que la vie a tant de beauté à proposer, que parfois on oublie qu’il faut penser à la contempler.
Se protéger de leur effacement
J’en reviens à ma liste : si elle est établie, connue, partagée avec san partenaire, il sera plus facile d’y accéder dans les moments de surcharge, shutdown ou burn-out, dans lesquels l’impermanence émotionnelle nous détache totalement de ce qui provoque du bien-être.
Quand je suis mal, je n’ai plus aucune envie de faire la balade des chiennes. Mais j’ai appris, consciemment, que pendant cette promenade, je vois et sens des fleurs ou le pétrichor, je vois cette colline qui change en fonction des saisons, je vois des oiseaux dans le ciel, je vois l’enthousiasme de Gally qui bondit à travers l’herbe haute – autant de glimmers qui transforment les braises fatiguées en petites étincelles.
Alors, s’il y a assez de braises, je fais la balade. Si non, je commence par un peu de care de régulation ou des glimmers plus accessibles.
Maintenant, je veux que vous bannissiez la notion de « plaisir coupable » de votre arsenal mental. Vous risquez de juger votre rapport à vos glimmers, de vous mettre des conditions (« il faut que je me sente mal pour mériter ce glimmer »), de culpabiliser, de penser que vous abusez.
Ce n’est rien de tout ça : c’est un besoin neurologique. Et même si ce n’en était pas un, je me dresserai devant toute tentative de conditionner l’accès aux glimmers.
Vous avez toutes les raisons et toutes les justifications pour protéger vos glimmers, que ce soit en posant des limites à l’entourage (ce moment de playlist seulə est non-négociable) ou en expliquant à votre manager interne que vous en avez besoin pour protéger votre intégrité mentale et physique.
Beaucoup d’autistes qui se découvrent à l’âge adulte passent par cette introspection parce qu’iels se sentent en décalage, en dépression, mal dans leur peau, leur travail, parce qu’iels ont l’impression de ne jamais fournir assez, de ne jamais atteindre ce dont les autres sont capables, de ne pas parler la même langue, d’être trop ou pas assez sensibles…
Du coup, cette découverte peut s’accompagner d’une phase douloureuse, surtout si le démasquage provoque un petit effet domino de la « perte » de compétences.
Pour toutes ces raisons, je trouvais qu’il était important de rappeler que le monotropisme autistique, que nos spécificités sensorielles et sociales nous permettent de ressentir ces glimmers d’une façon intense et vibrante.
Je voulais célébrer ces étincelles du quotidien, éphémères mais vitales.
Alors dites-moi, quels sont vos glimmers à vous ? Rien que les lire m’en provoquera un, alors je compte sur vous ✨
Sources :
Vignette par Ildigo
Aaah mais j'ai plein de glimmers que t'as déjà cités haha
Marcher dans la neige fraiche, faire un grand câlin à une personne aimée, passer la journée en kigurumi
Sentir la forêt après la pluie, ou encore l'odeur des vieilles pierres. L'odeur des proches aussi, bien évidemment (Les cheveux des gens, poils des animaux ??), l'odeur du beurre qui commence à cuire dans la poêle
Me mettre des playlists de jeux vidéo que j'adore pour travailler (on s'met dans la zone !), chanter bien sûr !
Voir des trucs violets ou des trucs iridescents
Manger un truc bon, très bon. Bonus point si ça a été confectionné par un proche ou par moi.
Respirer mon doudou (je l'ai depuis que je suis née soit presque 30 ans haha), toucher les bords qui sont dans une texture différente, et les frotter contre ma joue (particulièrement quand la texture est plus froide que la température ambiante)
🌸