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« Mais qu’est-ce qu’elle nous propose encore, celle-là ? Des talkies-walkies ? Dans de la SFFF ? »
Oui. Tout à fait. Je ne te permets pas de juger.
En plus, ils sont très importants, ces talkies-walkies, et lorsque je me suis renseignée dessus, j’ai appris des informations incroyables.
Incroyables, je te dis !
Je vois que tu ne me crois pas : c’est bien ce que je disais… incroyables !
(Oui, je sais, mes jeux de mots ne sont plus ce qu’ils étaient. Comment ça « quand ça ? ».)
Bref. Ce mail va se lire vite (il sera… bref) (badum-tss), car en fin de compte, il n’y a pas tant de choses à savoir dessus. Les voici, en vrac ou dans l’ordre, je ne sais pas trop :
Talkie-walkie vient des verbes anglais to talk, « parler » et to walk, « marcher ». Jusque-là, rien de transcendant : c’est un objet qui permettait en effet de parler en marchant. L’ancêtre du téléphone portable !
En fait, les Français, non contents de reprendre des termes anglais, se sont trompés en intégrant le nom à notre langue : à la base, en anglais, ils sont appelés walkies-talkies, car l’objet permet plutôt de marcher en parlant. Tout est une question d’ordre des mots.
C’est l’ingénieur canadien Donald Hings qui invente le talkie-walkie en 1937, et c’est Al Gross, ingénieur américain, qui rend l’objet portatif.
Enfin, toute est une question de relativité : le premier talkie-walkie, commercialisé par Motorola en 1940, pèse entre 15 et 17 kg et se porte en sac à dos. Pas ce qu’on peut considérer de plus « portatif ».
Un an plus tard, le modèle suivant commercialisé par Motorola ne pèse « plus que » 2,5 kg. C’est quand même une sacrée avancée en très peu de temps !
À titre de comparaison, le téléphone fixe a été inventé à la fin du XIXe siècle – et le téléphone portable, en 1973. Commercialisé en 1983, soit 10 ans plus tard, le premier téléphone portable sur le marché mesure 25 centimètres pour près de 800 grammes.
On n’est pas si loin des 2,5 kg du deuxième talkie-walkie !
J’ajoute également une petite annonce !
Suite à mon mail de mercredi, et afin de pouvoir me concentrer sur la dernière ligne droite d’écriture, je vais prendre deux semaines de “vacances” de la newsletter !
Tu ne recevras donc pas de mail jusqu’à la fin du mois de juillet (c’est l’occasion de rattraper ceux que tu aurais zappé, par exemple…).
On se retrouve le 4 août pour de tout nouveaux thèmes, comme celui des corrections, qui est vaste et polyforme !
Et si tu veux faire partie de mes beta-lectricǝs ou sensitivity readers et que tu as loupé mon mail de mercredi à ce sujet, n’hésite pas à me répondre par retour de mail ou en commentant sur cet article ou le précédent.
Bonnes vacances, si on peut appeler ça comme ça ! Je suis très intéressée par les newsletter à venir pour te chipper des idées relatives au travail de relecture, parce que de mon côté, je n'ai pas l'impression d'être très efficace pour ça. A très vite :)