Mes Sorcières Bien-Aimées #3

Kiki la Petite Sorcière🧹

Temps de lecture : 3 minutes

Et on continue avec la présentation de mes sorcières préférées ! Oh, il y en a tellement que le choix est difficile. Après Baba Yaga et Karaba, je voulais changer à nouveau la tranche d’âge et présenter… une petite fille, toute jeune adolescente : j’ai nommé, Kiki !

Héroïne du film éponyme (qui porte son nom), Kiki la Petite Sorcière (1989) réalisé par Hayao Miyazaki du Studio Ghibli, Kiki est une jeune sorcière de 13 ans qui, conformément à la tradition, doit quitter sa famille et s'installer dans une nouvelle ville pour y vivre seule pendant un an. Une espèce d’erasmus pour pré-ado pendant lequel Kiki découvre les défis et les joies de l’indépendance tout en développant ses compétences magiques. Elle est accompagnée de son fidèle et adorable chat noir Jiji – et fera tout un tas de rencontres émouvantes, qui l’aideront à mûrir et se découvrir elle-même.

Il s’agit d’un de mes films préférés. Bon, pour être honnête, tous les films de Miyazaki font partie de mes préférés ! Il faut dire que ce réalisateur est exceptionnel par sa sensibilité, sa capacité de conteur, son engagement et sa poésie. Et je vous assure que Kiki n’est pas la seule sorcière Ghibli que j’évoquerai…

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Nom : Kiki la Petite Sorcière

Âge : 13 ans

Origine : Une petite bourgade dans un pays pseudo-européen

Pouvoirs : En bonne sorcière, Kiki possède le don de voler sur son balai magique – il s’agit même de son pouvoir principal, celui qu’elle préfère utiliser, ce qui suscite le mépris d’une autre sorcière de son âge pour laquelle voler sur un balai, c’est la base de la base de la vie de sorcière.

Or, Kiki n’est pas intéressée par les autres aspects de la sorcellerie : ce qu’elle préfère, ce pour quoi elle s’exerce le plus et ce qu’elle utilisera comme source de revenus, c’est sa capacité à voler ! En plus de ce pouvoir, elle sait également communiquer avec les animaux, notamment son chat Jiji.

Caractéristiques : Kiki est facilement reconnaissable à sa tenue, typique de la sorcière : robe noire et chat noir. Elle y ajoute un joli ruban rouge dans ses cheveux et rayonne de bonne humeur et de bienveillance.

Objectifs : Kiki a 13 ans, c’est-à-dire qu’il est temps qu’elle devienne une sorcière accomplie et qu’elle trouve sa place dans le monde, comme sa mère avant elle. En arrivant en ville, elle décide de fonder son propre service de livraison, basé dans la boulangerie d’un couple plus qu’adorable qui seront bientôt jeunes parents. Une fois installée, elle utilise ses pouvoirs magiques pour transporter des colis et des lettres, sa façon d’apporter joie et bonheur aux habitants de la ville tout en gagnant sa vie.

Caractère : Kiki est déterminée, courageuse et débrouillarde. Elle sait ce qu’elle veut et surtout elle ne voit la méchanceté nulle part (un trait partagé par de nombreuses héroïnes de Miyazaki). Elle affronte des difficultés énormes pour une toute jeune fille de son âge, loin de son foyer et de ses parents, mais ne se décourage pas face à l’échec.

Malgré sa naïveté et de sa spontanéité d'enfant, elle fait preuve d'une grande maturité pour son âge – qui ne cesse de se développer au fur et à mesure du film. En effet, en tant que jeune sorcière en quête d'indépendance, Kiki fait face à des événements qui mettent à l'épreuve sa confiance en elle-même et sa capacité à trouver sa propre voie. Elle apprend à surmonter ses doutes et ses craintes grâce aux personnes qui se sont liées à elles et à leur soutien.

Pourquoi je l'adore : Je pense que la raison principale pour laquelle j’aime tant Kiki et son film, c’est qu’il s’agit d’une part d’une jolie quête d’identité et d’autre part d’une très belle métaphore de l’inspiration. Lorsque Kiki force sur son don, le met uniquement au service de son travail et oublie le plaisir qu’elle y prend, elle… n’y arrive plus. Elle est clouée au sol. Et elle essaie, elle se force, elle ne comprend pas pourquoi elle n’y arrive pas.

C’est quelque chose qui peut arriver à n’importe qui, en particulier dans la création… mais pas que ! Lorsqu’on exploite quelque chose qu’on aime pour des besoins utilitaristes, lorsqu’on oublie le plaisir qu’on y prend… parfois, tout se bloque. Cela peut se traduire par une panne d’inspiration, la fameuse page blanche, de la démotivation, un burn-out…

Je ne vous en dis pas plus sur la façon dont Kiki surmonte son blocage, car je ne peux que vous encourager à découvrir ce film (disponible sur Netflix) d’une grande poésie et à la bande-son sublime.