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La semaine dernière, je vous ai promis d’explorer le revers du don de compliment : sa réception. Plusieurs personnes m’ont même dit qu’elles attendaient cet article avec impatience.
Et, plus le jour de rédaction de ce mail approchait, plus je sentais un léger inconfort naître dans ma poitrine. Parce que, comme pour bien d’autres sujets, ma légitimité à évoquer ce sujet se muait en sables mouvants dans lesquels je m’enfonçais, petit à petit…
En effet, recevoir un compliment n’est pas chose aisée pour moi non plus ! Alors comment pourrais-je prétendre expliquer comment s’y prendre ?
Puis, je me suis aperçuə que, du coup, je suis parfaitement à la bonne place pour en parler : j’accepte les compliments en dilettante, je m’entraîne à mieux les recevoir, je les valorise depuis relativement peu, donc je me souviens encore très bien de ce que ça fait quand on n’y arrive pas du tout.
Or, comme nous l’avons vu la semaine dernière (j’ai un peu trop l’impression d’être unə prof quand j’écris ça), un vrai bon compliment est sincère et désintéressé. Alors pourquoi est-il si difficile de l’accepter ?
(Pour la suite de ce texte, lorsque j’évoquerai un compliment, ce sera bien entendu un « vrai bon compliment » et pas les « faux compliments » évoqués la semaine dernière. Ceux-là, il vaut mieux les rejeter, en effet. Et, avec tout ça, vous devriez être en mesure de les distinguer désormais.)
Accepter un compliment, insurmontable difficulté ?
Pendant longtemps, ma première réaction face à un compliment était la dévaluation (« oh, non, c’est rien »), le reflet (« toi aussi ! ») ou le détournement (« je l’ai eu dans une fripe à 2€ ! »).
Et je sais que je ne suis pas la seulə à minimiser, détourner ou même rejeter un compliment, ce qui peut être exacerbé par une habitude de l’autodépréciation ou la peur de paraître prétentieuxe ou égocentrique.
Les raisons de ces réactions sont multiples et plus ou moins évidentes.
Depuis l’enfance, on nous apprend à être humble et modeste – on nous apprend en tous cas qu’il s’agit de qualités très importantes, qu’il ne faut d’ailleurs surtout pas dénaturer (la fameuse « fausse modestie »1, lie de la bonne société).
Bien entendu, d’autres éléments entrent en compte dans cet apprentissage : la modestie (qui signifiait aussi « pudeur », voire désignait une « petite pièce de dentelle ou de tissu fin servant à voiler pudiquement un décolleté féminin »2) ou l’humilité sont davantage inculquées aux personnes sexisées ou racisées, parce qu’il faut absolument éviter qu’elles se pensent au-dessus de « leur place ».
Or, le sens premier (vieilli) de la modestie, c’est la modération, la retenue – et l’humilité devient bien vite (auto-)humiliation, ce qui est un excès, l’exact inverse du sens originel !
Enfin, quittons ces tangentes étymologiques et revenons aux raisons du rejet des compliments. Si les pressions culturelles ne suffisent pas pour expliquer cette réaction adverse, ne vous inquiétez pas, il y en a d’autres.
Au hasard, les expériences passées. Malheureusement, pour tout vrai bon compliment qu’on a reçu, il est probable qu’on ait subi le décuple (j’invente les proportions) de critiques (acerbes ou bienveillantes) et même, hélas, qu’on ait été victime de faux compliments : utilisés pour manipuler, précédés ou suivis de critiques déguisées…
Pour peu qu’on soit de la « team premier degré » (oui coucou c’est moiii), il y a fort à parier qu’on ait reçu un « dis donc, t’en as du vocabulaire », qu’on réponde un « merci ! » enjoué… et que vienne la chute inattendue : « c’était pas un compliment ».
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai cru recevoir un compliment alors qu’on se moquait de moi. Parfois, on m’éclairait tout de suite (merci, je suppose), parfois on me laissait dans mon erreur, jusqu’à ce qu’une amie m’informe en privé qu’en réalité, ce n’était pas censé me faire plaisir – et que ma réaction positive me rendait encore plus hilarante à leurs yeux.
Ces deux facteurs s’entre-nourrissent alors et impactent l’estime de soi. Et, comme souvent, en surgit un vilain cercle vicieux : on s’estime si mal, si peu, qu’on n’arrive même plus à concevoir qu’on mérite le moindre compliment.
Ou bien, dans la lignée du syndrome du même nom, on se sent en situation d’imposture à chaque fois qu’on en reçoit un : si il savait vraiment comment j’en suis arrivée à ce résultat, il ne me ferait pas ce compliment… si elle me connaissait, elle ne me complimenterait pas…
Anatomie du compliment
Un compliment n’est pas une épreuve mais un cadeau
Je rappelle ici, une fois de plus, qu’un compliment n’est pas une épreuve ni un test. C’est un cadeau. On n’a pas besoin de se montrer à la hauteur d’un compliment, on n’a même pas besoin de le mériter !
Ça, ce sont les félicitations – qui seraient un équivalent de la récompense ou même de la rémunération pour filer la métaphore. Dans ces cas-là, et encore, on peut se dire qu’il faut avoir livré quelque chose de valeur égale aux félicitations… mais même ça me pose problème, car j’ai tendance à penser que les félicitations sont toujours inférieures et inadéquates.
C’est la raison pour laquelle je trouve qu’un compliment, c’est toujours mieux. Car, comme un cadeau, le compliment sincère n’attend rien en retour. Il est énoncé pour reconnaître et valoriser une qualité, un effort, un impact positif.
Ainsi, refuser un compliment revient à refuser un cadeau offert avec bienveillance. C’est comme si on rendait le cadeau, le jetait sans le déballer ou le piétinait devant la personne qui nous l’offrait.
Les effets positifs des compliments
Peut-être, alors, que de voir l’acceptation du compliment comme une reconnaissance, en égalə, de ce qui a été offert, aidera certainəs d’entre vous.
Dites-vous qu’apprendre à recevoir un compliment avec grâce valorisera de la meilleure façon la personne qui vous donne ce compliment.
Si le compliment vous titille dans votre sentiment d’imposture, si vous ne vous en sentez pas digne et que vous le faites sentir à la personne face à vous, tout le monde est perdant. Alors qu’en s’entraînant à le recevoir, comme un cadeau précieux, comme une douceur à chérir, comme une étincelle qu’il faut entretenir pour qu’elle continue à illuminer tout autour d’elle, on rend hommage à la personne qui nous l’a donné.
Et alors, on parvient à transformer le cercle vicieux en cercle vertueux : même si c’est difficile au début, si on parvient à recevoir le compliment, quitte à se forcer d’abord à prétendre y croire, on finit par vraiment l’intégrer… ce qui crée des liens plus profonds avec autrui et renforce, tout doucement, la confiance en soi.
La cerise sur ce gâteau, c’est qu’apprendre à entendre ces compliments, à les accueillir, provoque aussi un effet miroir : on s’améliore aussi dans l’acte inverse, celui de donner des compliments.
La mise en pratique !
Réagir simplement et naturellement
Mettons-nous en situation : vous recevez un vrai bon compliment. C’est la panique dans votre tête, tout se fige, votre premier réflexe est de dévier, de minimiser, de vous justifier ou de rejeter le compliment.
Stop.
Prenez une profonde inspiration. Bâillonnez vos réactions habituelles, souriez et acceptez le moment.
Si vous le sentez, prononcez un « merci ». Pour l’instant, il n’a pas besoin d’être sincère ou enthousiaste. Vous pouvez penser ce que vous voulez (de toute façon, je n’ai pas de prise là-dessus).
Le « merci » n’est cependant pas obligatoire : c’est une convention de politesse. S’il est trop dur à prononcer, le sourire suffira (ou le hochement de tête, ou toute autre façon de manifester que vous avez entendu et que vous accueillez le compliment). Le simple fait de montrer que vous avez reçu le compliment est une réponse satisfaisante.
Et, même si la tentation est grande, évitez de renvoyer immédiatement un compliment « miroir » par réflexe. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre de réaction dévalue le compliment, car si c’est un vrai bon compliment que vous recevez, il est de facto sincère et désintéressé, c’est-à-dire qu’il ne demande pas de réponse.
Au contraire, cela a tendance à révéler votre malaise : ce n’est pas juste un miroir, c’est une barrière qui renvoie à l’envoyeusə, sans vous toucher…
La personne qui a prononcé le compliment n’en tirera rien, d’autant plus que votre « compliment réflexif » ne sera pas un vrai bon compliment, puisque, même s’il est sincère, il y a un objectif derrière : vous débarrasser du focus, détourner l’attention.
Pas « merci » mais « je sais »
Si vous trouvez que le « merci » vous met en défaut (ça dépend des personnes), vous pouvez choisir de répondre « je sais », à condition de bien en user.
Avec humour et légèreté, un « je sais » un peu taquin, accompagné d’un sourire complice, montre qu’on assume sa valeur, sans prétention.
Également, si c’est dans le cadre d’un travail sur l’acceptation de soi (et des compliments), le « je sais » permet de s’affirmer positivement (surtout pour cielles d’entre nous qui ont tendance à se dévaloriser).
Il peut être accompagné d’une explication, pour souligner ses propres compétences et efforts sans chercher à minimiser.
Ainsi, il y a quelques jours, ma sœur Bella préparait sa prise de parole pour son concert de lancement de son CD3. Nous échangeons et je propose alors une formulation qui génère aussitôt des compliments de toute la tablée (ma tante, ma sœur et son chéri).
Comme je me savais entouréə de personnes qui m’aiment, j’ai lancé un « je sais, c’est mon métier tout de même ! », un peu hilare – et, malgré tout, les joues rouges et brûlantes d’avoir osé ainsi affirmer mes propres qualités.
Eh bien, le fait d’avoir réagi ainsi m’a fait autant de bien que les compliments que j’ai reçus.
Attention cependant : un « je sais » peut vite être perçu comme de l’arrogance… et ça, ça va dépendre de la personne en face de vous. Je ne compte plus le nombre d’autistes autour de moi (moi comprisə) qui racontent avoir été qualifiéəs d’arrogantəs, alors qu’il ne s’agissait pas tant d’un problème d’ego que d’une énonciation froide et au premier degré.
Et c’est souvent ce qui martyrise l’estime de soi : on ne pensait pas à mal, on ne faisait qu’énoncer des faits, et c’est perçu comme quelque chose de négatif. Difficile, ensuite, de savoir où déplacer le curseur sans nourrir une haine de soi…
Personnellement, j’en suis arrivéə à la conclusion que si on me trouve arrogantə, ce n’est plus mon problème. (Est-ce que c’est de l’arrogance ? Je ne sais pas. Tant pis.)
Cependant, lorsqu’on reçoit un vrai bon compliment (et pas de la flagornerie ou une flatterie intéressée), le but ne devrait pas être de punir la personne qui nous l’a offert. Il faut donc éviter que le « je sais » ne coupe l’échange et donne l’impression que la sincérité du compliment est ignorée.
De même, le « je sais » ne doit pas être une façon de prendre l’ascendant pour dominer la conversation, ni de la bloquer : accoler un « je me suis bien amuséə » au « je sais » permet ainsi de nourrir l’interaction (par exemple en racontant ce qui a été le plus amusant).
Avec un peu d’entraînement, il est possible de développer les formulations, comme par exemple : « Merci, oui, j’en suis fierə aussi ! », « Oui, je me suis donnéə pour arriver à ce résultat ! » ou encore « Je sais, mais ça me fait toujours plaisir de l’entendre. (Merci !) »
Gérer les compliments qui mettent mal à l’aise
Je ne peux pas vous laisser sans tactique face aux compliments qui n’en sont pas – et ils sont nombreux, eux aussi.
Ainsi, si le « compliment » est intrusif, objectifiant, clairement intéressé (flagornerie), il est légitime de ne pas répondre avec enthousiasme, voire de ne pas répondre tout court.
Attention cependant à ne pas classer tous les compliments dans cette catégorie, car ce serait encore une fuite ou un rejet. Je ne peux malheureusement pas vous donner beaucoup de pistes pour apprendre à faire la distinction, car j’ai moi-même du mal à les différencier.
Il y a cependant des indices qui ne trompent pas : vos proches, votre famille (hors relations familiales toxiques), les personnes qui vous aiment sont les personnes les plus à même de vous faire de réels compliments. Les personnes que vous ne connaissez pas du tout également (sauf dans le contexte du harcèlement de rue, bien entendu).
Autre point : ce n’est pas parce qu’on accepte un compliment qu’on doit être d’accord avec lui à 100 %. Le compliment est un cadeau. Et parfois, les cadeaux qu’on nous fait ne nous correspondent pas, c’est comme ça ! Cependant, et c’est ma vision de la chose, même si le cadeau ne plaît pas, avant de le critiquer, il faut reconnaître et accepter que la personne a voulu faire plaisir.
Parfois, ça ne marche pas, et c’est ok.
L’estime de soi et les compliments
La sensibilité au rejet
Je ne pourrais pas proposer un mail sur les compliments sans parler de la « sensibilité au rejet » (ou « rejection sensitive dysphoria »), que l’on retrouve très souvent chez les personnes TDAH (mais pas que) – et qui m’a beaucoup impactéə, mais sans doute pas autant que certainəs de mes proches que j’aime d’amour.
(Vous vous reconnaîtrez. Vous êtes des personnes merveilleuses. 💜)
Il s’agit d’une « sensibilité émotionnelle extrême et une douleur due au rejet, aux moqueries et critiques, réels ou perçus ».4
La moindre remarque négative génère des souffrances intérieures de grande intensité, des anxiétés et des crises d’angoisses handicapantes. Parfois, le mal-être provoque des régressions ou une propension à faire davantage d’erreurs (une forme d’auto-sabotage ou d’auto-confirmation qu’on « mérite » ces critiques).
Malheureusement, cette sensibilité au rejet joue beaucoup sur l’estime de soi et les personnes qui souffrent de cette forme de dysphorie ont souvent d’autant plus de mal à recevoir les compliments.
Cependant, la face lumineuse de cette sensibilité est que la réception et l’acceptation de compliments est un boost d’une puissance insoupçonnée, qui ensoleille et motive exponentiellement.
Pour ça, il faut apprendre à recevoir les compliments ! Cette compétence capitale vous aidera à puiser dans vos qualités et les rendre d’autant plus éclatantes.
C’est à vous que je m’adresse, à toutes les personnes qui ont peur de trop briller.
Acceptez le cadeau et étincelez !
Le besoin de validation
À l’inverse, une mauvaise estime de soi peut provoquer un besoin de validation constant, qui peut se traduire par une sollicitation compulsive de compliments. Si je ne me reconnaissais qu’un peu dans la sensibilité au rejet, l’addiction à la validation est en revanche totalement mon mal.
Souvent, ce besoin provient d’une sensation que nous ne méritons d’être aiméə que lorsque nous produisons quelque chose qui génère une forme de reconnaissance.
Or, c’est doublement fallacieux : ce qu’on recherche est alors en réalité davantage des félicitations qu’un compliment – et de toute façon, ce qui sera donné ne sera pas un vrai bon compliment, puisqu’il aura été provoqué.
Attention, je ne suis pas en train d’interdire la demande de compliment – ou de remarque positive. Je suis lae premièrə à dire « t’as vu comment elle est trop belle ma nouvelle robe ? » et à attendre qu’on me le confirme.
J’apprends cependant à décorréler ce genre d’interactions et de validation de mon estime de moi. Et c’est un long chemin…
La mémoire courte
Il y a encore un écueil dont je veux vous écarter : celui de l’oubli. Cela concerne certainement les personnes TDAH, mais pas que.
Une tendance à oublier les compliments qu’on a reçus. À se retrouver dans des moments de noirceur, de mauvaise estime de soi, où on se sent impuissantə, médiocre, indigne.
Dans ces moments-là, même si on essaie de penser aux compliments qu’on a reçus, la petite voix ou l’ombre englobante affirmeront qu’il s’agissait de pitié, armera les mots doux de piques acérées, teintera les rayons lumineux d’obscurité poisseuse.
C’est pour cela que je vous enjoins à prendre l’habitude de noter les compliments reçus. Même les plus petits. Même les plus insignifiants. Surtout les plus insignifiants, parce que comment pourrait-on douter de ceux-là ? Ce sont sans doute les barreaux les plus faciles à attraper pour lentement remonter l’échelle vers la lumière.
Dédiez un carnet aux compliments, calligraphiez-les sur de la belle papeterie à coller aux murs de votre chambre, faites des screens pour votre économiseur ou votre fond d’écran.
Trouvez un moyen de rendre ces compliments accessibles. C’est votre ration de survie quand tout devient sombre et que votre estime de soi se réduit à peau de chagrin.
L’émission variable
Et, dernier point, ne faites pas comme moi : ne dévalorisez pas les compliments des personnes qui vous sont le plus proches.
La tentation de se dire « bien sûr que ma mère me trouve canon, c’est ma mère » ou « évidemment que man partenaire trouve que j’écris bien, iel m’aime » est puissante, je le sais.
Mais n’est-ce pas une aberration de dévaluer les compliments des personnes qui nous aiment le plus au monde ? N’est-ce pas une façon d’amoindrir l’amour qu’elles nous portent ?
J’apprends à recevoir et chérir surtout les compliments des personnes qui me sont les plus proches, justement parce que c’est une des nombreuses façons qu’elles ont de me montrer leur amour - et que le fait qu’elles m’aiment ne devrait jamais dévaluer la nature de ce qu’elles m’offrent.
Voilà, vous savez tout ce je sais sur l’art – et la compétence – du compliment, tant sur son don que sa réception.
Accueillir un compliment dans sa maison intérieure, c’est la rendre plus pimpante et guillerette. Et avec un intérieur plus lumineux, l’estime de soi peut éclore, à son rythme.
Je ne prétends pas que ce soit facile, mais il y a des façons de rendre l’exercice plus accessible : dans un cadre bienveillant et sincère. Entraînez-vous à offrir et accepter des compliments avec et auprès de personnes que vous aimez et qui vous aiment… et, petit à petit, vous parviendrez à étendre cette compétence au vaste monde.
En attendant, et pour vous mettre le pied à l’étrier, je vous invite à noter les prochains compliments que vous recevrez – ou le dernier en date, s’il est encore frais dans votre mémoire.
Qui serait en réalité un appel à la flatterie, quelle honte !
https://www.cnrtl.fr/definition/modestie
Pour rappel : ma sœur Bella Schütz vient de sortir son premier album, Chiaroscuro chez Evidence Classics, avec un magnifique programme de Bach et de Chopin (playlist idéale pour une séance d’écriture intime et dramatique). Pour acheter le CD physique, c’est par ici, et pour écouter sur Spotify, c’est par là. (Oui, je suis fièrə. ✨)
https://www.bloghoptoys.fr/qu-est-ce-que-la-sensibilite-au-rejet
Et si je te dis que j'ai trouvé ton article traitait avec un luxe de détails un sujet que certains trouveront trivial mais que j'en connais des personnes, souvent des femmes, qui se font des noeuds au cerveau avec, noeuds que tu dénoues avec beaucoup plus de délicatesse qu'Alexandre le grand, tu le reçois comment ?