Merci beaucoup. Il existe beaucoup d'autres violeurs, harceleurs et agresseurs sexuels dont les noms sont connus (Darmanin, Depardieu, Matzneff, prêtres catholiques...) et qu'on peut abhorrer à loisir.
Quant au pronom "iel" : il existe, puisque je l'utilise ;)
Nous n’avons pas à connaître le nom des violeurs. Ce n’est pas aux victimes de s’infliger cela. Il y a une demande malsaine et un poids en plus pour les victimes que l’on fait porter, quand on demande des noms. Au delà de ça, c’est oublier que les victimes sont face à des mastodontes. Un procès pour diffamation c’est pas rien. Les victimes mettent des années à parler de ce qui leur arrive… demander des noms, c’est arriver comme une cerise sur le gâteau en écrasant le gâteau.
De plus, faire un hors sujet total en disant à la victime de mieux formuler pour que ça ait une portée universelle, c’est encore une charge mentale de plus… il y a des hommes homosexuels, qui utilisent donc les pronoms « ils », qui se sont amplement reconnus dans les témoignages des femmes (qui utilisent les pronoms elles) victimes d’abus sexuels et cela les a encouragé à lancer le #metoogay.
Je lis souvent des témoignages de personnes en lutte qui n’ont pas les mêmes vies et meme pronoms que moi et cela m’aide à lutter. La lutte est universelle. Ça n’a rien à voir avec les pronoms qui sont juste des couverts au grand dîner du combat pour le progrès social.
Courage Emma. Ces commentaires sont aussi difficiles à lire. Mais on est là pour expliquer.
En espérant Philippe que vous comprendrez l’ampleur de la difficulté à parler et la difficulté pour les victimes de lire le genre de commentaires que vous écrivez. Je crois en votre capacité à comprendre si vous lisez le blog d’Emma. Merci d’avance pour votre compréhension.
Non, certes non, la petite Emma ne méritait pas ça. Et il est injuste qu'elle ait eu besoin de faire preuve de tant de temps et de courage pour surmonter cette épreuve traumatisante. Mais elle a réussi à le faire, et en public, et il y a quelque-chose là dedans de tragiquement admirable.
Ohlala, quelle violence dans les propos Charlotte! Et indépendamment du sujet j'ai bien le droit de penser qu'utiliser "iels" introduit une revendication qui en elle-même vient percuter le propos. Bonne journée Charlotte !
Je vois que vous n’avez pas réellement réfléchi à mon commentaire.
Vous parlez de violence dans mes propos sans réfléchir à la violence sous jacente dans les vôtres.
Je vois bien que vous souhaitez la soutenir, je ne vous enlève vraiment pas votre élan bienveillant de base, je vous l’ai dit !
Mais vous ne vous rendez pas compte de l’ambiguïté de ce que vous dites. Cela peut prouver une chose : peut-être vous ne lisez pas beaucoup de choses ou vous ne vous renseignez pas beaucoup sur les viols, la culture du viol, le traitement des victimes, le féminisme etc en plus des luttes féministes et de la protection des enfants, des études sociologiques sur le genre etc vous faites peut être le strict minimum.
Si c’était le cas, vous n’auriez sûrement pas laisser les commentaires que vous avez laissé.
Je vous demande juste de comprendre et d’essayer de réfléchir à la teneur de vos propos… la violence n’est pas dans mon commentaire mais dans les gestes des personnes qui commettent des viols.
Parlez de violence dans mes propos c’est inverser la faute…
Bref. Je tenais à souligner que parti d’un bon sentiment, sans vous en rendre compte vous en avez rajouté une couche.
Ne vous en faites pas, c’est ça aussi les dommages co-latéraux de la culture du viol : on ne nous apprend pas dans notre société à prendre en charge la parole des victimes, on ne nous apprend pas à être de bon-nes accompagnant-es. On nous apprend à être poli, oh ça oui… mais trouver les bons mots en cas de violence… non malheureusement…
Bon le sujet éveillé en moi des choses difficiles. Que voulez-vous, j’en fais des tartines…
J'avais bien sûr compris mais vous auriez pu le dire plus court, au passage je m'en excuse bien volontiers, je n'ai pas il imaginé une seconde que mon propos pouvait exercer une pression quelconque. Dont acte. Pour éviter une réaction outragée faut il penser comme vous, lire la même chose que vous et aller dans votre sens ? Vos réactions presque véhémentes sont inaudibles, elles terrorisent c'est leur but ?
À la relecture, je n'étais pas obligé de me sentir agressé, j'ai manqué d'empathie et oui je connais mal le sujet même si je me range dans les multi cassés de la vie.
Soutien vers toi et ton courage de dire ainsi. Des larmes ont coulées en lisant, touché en présence de la petite fille que tu étais, et à laquelle tu t'adresses dans cette lettre, qui, je l'espère, lui aura fait du bien et lui aura rendu la place qui est la sienne en toi-même.
L'envie de connaître son nom, d'identifier ce salopard, suis je malsain ? Bravo d'avoir trouvé un chemin pour se reconstruire.
Hors sujet mais ce pronom qui n'existe pas qu'apporte t'il sinon de diminuer la force d'une phrase par une revendication ajoutée et hors sujet ?
Merci beaucoup. Il existe beaucoup d'autres violeurs, harceleurs et agresseurs sexuels dont les noms sont connus (Darmanin, Depardieu, Matzneff, prêtres catholiques...) et qu'on peut abhorrer à loisir.
Quant au pronom "iel" : il existe, puisque je l'utilise ;)
J'ai déjà écrit sur le sujet : https://open.substack.com/pub/lemmaginarium/p/lecriture-inclusive-un-peril-mortel?r=6pv6q&utm_campaign=post&utm_medium=web&showWelcomeOnShare=false
Nous n’avons pas à connaître le nom des violeurs. Ce n’est pas aux victimes de s’infliger cela. Il y a une demande malsaine et un poids en plus pour les victimes que l’on fait porter, quand on demande des noms. Au delà de ça, c’est oublier que les victimes sont face à des mastodontes. Un procès pour diffamation c’est pas rien. Les victimes mettent des années à parler de ce qui leur arrive… demander des noms, c’est arriver comme une cerise sur le gâteau en écrasant le gâteau.
De plus, faire un hors sujet total en disant à la victime de mieux formuler pour que ça ait une portée universelle, c’est encore une charge mentale de plus… il y a des hommes homosexuels, qui utilisent donc les pronoms « ils », qui se sont amplement reconnus dans les témoignages des femmes (qui utilisent les pronoms elles) victimes d’abus sexuels et cela les a encouragé à lancer le #metoogay.
Je lis souvent des témoignages de personnes en lutte qui n’ont pas les mêmes vies et meme pronoms que moi et cela m’aide à lutter. La lutte est universelle. Ça n’a rien à voir avec les pronoms qui sont juste des couverts au grand dîner du combat pour le progrès social.
Courage Emma. Ces commentaires sont aussi difficiles à lire. Mais on est là pour expliquer.
En espérant Philippe que vous comprendrez l’ampleur de la difficulté à parler et la difficulté pour les victimes de lire le genre de commentaires que vous écrivez. Je crois en votre capacité à comprendre si vous lisez le blog d’Emma. Merci d’avance pour votre compréhension.
J'en ai eu les larmes aux yeux.
Non, certes non, la petite Emma ne méritait pas ça. Et il est injuste qu'elle ait eu besoin de faire preuve de tant de temps et de courage pour surmonter cette épreuve traumatisante. Mais elle a réussi à le faire, et en public, et il y a quelque-chose là dedans de tragiquement admirable.
Merci 💙
Soutien💜
Merci 💙
Merci et un immense soutien ♥️
Merci à toi 💝
Ohlala, quelle violence dans les propos Charlotte! Et indépendamment du sujet j'ai bien le droit de penser qu'utiliser "iels" introduit une revendication qui en elle-même vient percuter le propos. Bonne journée Charlotte !
Cher Philippe,
Je vois que vous n’avez pas réellement réfléchi à mon commentaire.
Vous parlez de violence dans mes propos sans réfléchir à la violence sous jacente dans les vôtres.
Je vois bien que vous souhaitez la soutenir, je ne vous enlève vraiment pas votre élan bienveillant de base, je vous l’ai dit !
Mais vous ne vous rendez pas compte de l’ambiguïté de ce que vous dites. Cela peut prouver une chose : peut-être vous ne lisez pas beaucoup de choses ou vous ne vous renseignez pas beaucoup sur les viols, la culture du viol, le traitement des victimes, le féminisme etc en plus des luttes féministes et de la protection des enfants, des études sociologiques sur le genre etc vous faites peut être le strict minimum.
Si c’était le cas, vous n’auriez sûrement pas laisser les commentaires que vous avez laissé.
Je vous demande juste de comprendre et d’essayer de réfléchir à la teneur de vos propos… la violence n’est pas dans mon commentaire mais dans les gestes des personnes qui commettent des viols.
Parlez de violence dans mes propos c’est inverser la faute…
Bref. Je tenais à souligner que parti d’un bon sentiment, sans vous en rendre compte vous en avez rajouté une couche.
Ne vous en faites pas, c’est ça aussi les dommages co-latéraux de la culture du viol : on ne nous apprend pas dans notre société à prendre en charge la parole des victimes, on ne nous apprend pas à être de bon-nes accompagnant-es. On nous apprend à être poli, oh ça oui… mais trouver les bons mots en cas de violence… non malheureusement…
Bon le sujet éveillé en moi des choses difficiles. Que voulez-vous, j’en fais des tartines…
J'avais bien sûr compris mais vous auriez pu le dire plus court, au passage je m'en excuse bien volontiers, je n'ai pas il imaginé une seconde que mon propos pouvait exercer une pression quelconque. Dont acte. Pour éviter une réaction outragée faut il penser comme vous, lire la même chose que vous et aller dans votre sens ? Vos réactions presque véhémentes sont inaudibles, elles terrorisent c'est leur but ?
À la relecture, je n'étais pas obligé de me sentir agressé, j'ai manqué d'empathie et oui je connais mal le sujet même si je me range dans les multi cassés de la vie.
Soutien vers toi et ton courage de dire ainsi. Des larmes ont coulées en lisant, touché en présence de la petite fille que tu étais, et à laquelle tu t'adresses dans cette lettre, qui, je l'espère, lui aura fait du bien et lui aura rendu la place qui est la sienne en toi-même.
Merci beaucoup 🧡
Oui, la lettre à la petite fille a fait du bien, je ressens beaucoup d'apaisement avec et en elle. ✨