Effectivement le contradiction entre c'est une mode éphémère et c'est très grave en dit long. Perso je trouve "latinx" nul parce-que quel est le problème avec "latins" mais je ne connais aucune latina qui l'utilise donc mode éphémère et je ne saute pas sur ma chaise comme un cabri
Et c'est à mourir de rire que les mêmes pédants qui prétendent nous faire respecter scrupuleusement les règles absurdesment complexes du dialecte de français que préconise l'académie
... ah ben non tout d'un coup ils sont très à cheval sur la simplicité
On déconseille fortement à un père qui voit son fils qui tape son frère, de régler la situation en lui criant d'arrêter de taper son frère, tout en soit même tapant sur le tapeur.
Ce décalage entre les paroles et les actes, cette dissonance cognitive est une torture psychologique.
Et pourtant les réacs dans leur paroles prétendent que nous voulons "imposer" l'ecriture inclusive... alors que nous n'en avons ni l'envie ni les moyens
Alors que eux font l'acte très concret d'essayer de nous faire taire
- à grand coup de pathos : c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres
- à grand coup d'argument d'autorité : c'est l'Académie qui l'a dit, elle a toujours raison et elle est pas du tout sexiste
- et eux sont susceptibles d'y arriver parce qu'ils ont le bénéfice du satus quo versus la fragilité de la nouveauté.
Je suis profondément pour l'égalité hommes-femmes et pour une écriture + inclusive. Cependant, je trouve que dans votre post, vous ouvrez le choix à de multiples façons d'écrire, au risque de ne plus s'y retrouver non ? Si tout le monde commence à écrire à sa façon, cela ne complique-t-il pas les choses ? Que choisiront les manuels scolaires ? Ne faudrait-il pas une règle plus claire et acceptée par toutes et tous ? De mon coté, j'aime citer les 2 (ex : toutes et tous) plutôt que d'écrire tous·tes. Cela permet de mettre femmes et hommes à égalité en gardant la simplicité d'écriture. Lorsqu'on doit doit parler des "maires" par exemple, on peut dire "Les maires et mairesses" ou encore "Quand on dirige une mairie..." pour éviter de genrer. Qu'en pensez-vous ?
Je vous remercie pour votre commentaire et vais y répondre point par point.
Vous êtes profondément pour l'égalité femmes-hommes, plutôt : privilégions l'ordre alphabétique. J'en profite aussi pour rappeler qu'il n'y a pas que des femmes et des hommes, mais bien tout un spectre de genres.
Je propose en effet de multiples façons d'écrire, car je ne suis pas grammairienne, académicienne et encore moins ordonnatrice de la langue française. Je ne fais que souligner, justement, qu'il n'y a pas (encore) de règles à ce sujet. Quand l'écriture inclusive arrivera dans les manuels scolaires, quand l'Académie n'y verra plus un péril mortel... alors ces instances-là pourront déterminer, en examinant toutes les options possibles, lesquelles elles préfèrent, lesquelles deviendront des règles.
Ce n'est pas ma place, ni la vôtre : en attendant, amusons-nous et laissons la langue française évoluer au petit bonheur la chance. C'est ce qu'elle fait encore de plus beau !
Vous pouvez donc utiliser l'inclusif que vous préférez, ce n'est pas moi qui vous en empêcherai. Et je continuerai, de mon côté, à inclure comme ça me chante 😊
Merci!
J'ai piqué une idée de Charlotte et ait fait une note dessus
https://substack.com/profile/5900924-jean-michel-fayard/note/c-17052430
Merci 😁
Il va beaucoup de me servir ce texte oh la la !!
Chouette, c'est le but 😁
Effectivement le contradiction entre c'est une mode éphémère et c'est très grave en dit long. Perso je trouve "latinx" nul parce-que quel est le problème avec "latins" mais je ne connais aucune latina qui l'utilise donc mode éphémère et je ne saute pas sur ma chaise comme un cabri
Et c'est à mourir de rire que les mêmes pédants qui prétendent nous faire respecter scrupuleusement les règles absurdesment complexes du dialecte de français que préconise l'académie
... ah ben non tout d'un coup ils sont très à cheval sur la simplicité
On déconseille fortement à un père qui voit son fils qui tape son frère, de régler la situation en lui criant d'arrêter de taper son frère, tout en soit même tapant sur le tapeur.
Ce décalage entre les paroles et les actes, cette dissonance cognitive est une torture psychologique.
Et pourtant les réacs dans leur paroles prétendent que nous voulons "imposer" l'ecriture inclusive... alors que nous n'en avons ni l'envie ni les moyens
Alors que eux font l'acte très concret d'essayer de nous faire taire
- à grand coup de pathos : c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres
- à grand coup d'argument d'autorité : c'est l'Académie qui l'a dit, elle a toujours raison et elle est pas du tout sexiste
- et eux sont susceptibles d'y arriver parce qu'ils ont le bénéfice du satus quo versus la fragilité de la nouveauté.
Sans doute la pire de toutes leurs incohérences
Bonjour Emma
Je suis profondément pour l'égalité hommes-femmes et pour une écriture + inclusive. Cependant, je trouve que dans votre post, vous ouvrez le choix à de multiples façons d'écrire, au risque de ne plus s'y retrouver non ? Si tout le monde commence à écrire à sa façon, cela ne complique-t-il pas les choses ? Que choisiront les manuels scolaires ? Ne faudrait-il pas une règle plus claire et acceptée par toutes et tous ? De mon coté, j'aime citer les 2 (ex : toutes et tous) plutôt que d'écrire tous·tes. Cela permet de mettre femmes et hommes à égalité en gardant la simplicité d'écriture. Lorsqu'on doit doit parler des "maires" par exemple, on peut dire "Les maires et mairesses" ou encore "Quand on dirige une mairie..." pour éviter de genrer. Qu'en pensez-vous ?
Bonjour Christophe,
Je vous remercie pour votre commentaire et vais y répondre point par point.
Vous êtes profondément pour l'égalité femmes-hommes, plutôt : privilégions l'ordre alphabétique. J'en profite aussi pour rappeler qu'il n'y a pas que des femmes et des hommes, mais bien tout un spectre de genres.
Je propose en effet de multiples façons d'écrire, car je ne suis pas grammairienne, académicienne et encore moins ordonnatrice de la langue française. Je ne fais que souligner, justement, qu'il n'y a pas (encore) de règles à ce sujet. Quand l'écriture inclusive arrivera dans les manuels scolaires, quand l'Académie n'y verra plus un péril mortel... alors ces instances-là pourront déterminer, en examinant toutes les options possibles, lesquelles elles préfèrent, lesquelles deviendront des règles.
Ce n'est pas ma place, ni la vôtre : en attendant, amusons-nous et laissons la langue française évoluer au petit bonheur la chance. C'est ce qu'elle fait encore de plus beau !
Vous pouvez donc utiliser l'inclusif que vous préférez, ce n'est pas moi qui vous en empêcherai. Et je continuerai, de mon côté, à inclure comme ça me chante 😊
Super article! Très clair.
Connais tu également des ressources qui expliquent dans quels cas utiliser l'écriture inclusive?
Bonjour Nicolas, merci pour ton commentaire ! Je ne comprends pas bien ta question, peux-tu l'expliciter un peu ? 😅