Bj Emma, très intéressant. Bravo pour toutes ces recherches. Le propre de chacun fait la richesse de tous. Nous (Jackie et moi) on t'apprécie énormément. Le voyage au Japon a été un émerveillement. et cela grâce à toi. Continue à être épanouie, pour l'amour on te laisse notre progéniture qui lui aussi s'enrichit à ton contact. Bisous de Normandie 😁
C'est intéressant d'avoir un autre point de vue ! j'ai écrit sur le sujet le mois dernier et plusieurs point se recoupent. J'ai eu ce même besoin de savoir, de comprendre, et encore aujourd'hui c'est le cas.
Le gros inconvénient des tests, questionnaires etc, c'est qu'un peu tout le monde peut s'y retrouver selon la lecture que l'on en fait. On risque vite de s'enfermer dans une case et de réduire les possibilités de rétablissement ou au moins de mieux vivre avec ce qui nous fait souffrir.
C'est pour ça que je n'aime pas donner de conseils à proprement parler sur ce qui me touche (Trouble borderline, TDAH, dépression). C'est mon point de vue, mais je pense que c'est super important d'avoir cette démarche avec un professionnel de santé qui sait comment avoir une posture thérapeute/patient.
Je veux surtout partager ce que je vis pour que des gens se retrouvent autrement que dans des critères du DSM, que ça les encourage à consulter et à prendre leur santé mentale en main.
Je comprends ta crainte de l'effet Barnum et ta position. Cependant, de mon côté, j'ai compris mon autisme et ai pu commencer cette démarche d'auto-compréhension justement en lisant des témoignages, alors je poursuis dans cette voie en partageant mon vécu. Certain·es s'y retrouveront, d'autres non.
Par ailleurs, comme mentionné dans mon texte, le diagnostic professionnel peut être d'une telle violence pour certain·es, ne pas être accessible à tout le monde pour plein de raisons (racisme, validisme, grossophobie, psychophobie (oui oui), méconnaissance de spécificités - ou bien, les délais ou le budget, le fait de devoir se déplacer pour y aller, le simple fait de prendre les rendez-vous, bref, tout un tas de configurations possibles), que je refuse de gate-keeper le diagnostic. Il y a des gens pour qui c'est important de pouvoir poser un mot sur ce qui leur complexifie la vie et qui pourront ensuite évoluer sans thérapie, ou attendront d'être dans une meilleure situation pour s'y intéresser.
Les gens qui me lisent savent que je ne suis pas psy ou thérapeute. Si ça les aide, tant mieux. Si non, eh bien tant pis. Je doute que qui que ce soit prenne ce que j'écris pour parole divine ni même professionnelle. 😉
> Également, Frédéric parle de « sexe » : je vous invite à penser davantage en « assignéə femme » ou « homme à la naissance ».
Penser l'autisme en terme d'assignation est tout aussi une erreur que penser l'autisme en terme de sexe. Les garçons cis n'ont pas tous de l'autisme au masculin, les garçons trans n'ont pas forcément l'autisme au féminin et inversement pour les femmes cis et trans.
C'est plus pertinent de penser en terme de masquage et comment l'autisme masqué ou non masqué s'articule avec les attentes genrées qui pèsent sur chacun/chacune. Car des caractéristiques autistiques peuvent être encouragées chez les garçons et fortement réprimées chez les filles ou encouragées chez les filles et réprimées chez les garçons.
(Par exemple, une fille qui a un intérêt spécifique sur les chevaux ça va passer complètement inaperçu, mais un garçon qui a le même intérêt ça va sembler louche.)
Merci pour cet article très complet sur le diagnostic de l'autisme !
Avec plaisir 🥰
Bj Emma, très intéressant. Bravo pour toutes ces recherches. Le propre de chacun fait la richesse de tous. Nous (Jackie et moi) on t'apprécie énormément. Le voyage au Japon a été un émerveillement. et cela grâce à toi. Continue à être épanouie, pour l'amour on te laisse notre progéniture qui lui aussi s'enrichit à ton contact. Bisous de Normandie 😁
Merciiii 🥰🥰
C'est intéressant d'avoir un autre point de vue ! j'ai écrit sur le sujet le mois dernier et plusieurs point se recoupent. J'ai eu ce même besoin de savoir, de comprendre, et encore aujourd'hui c'est le cas.
Le gros inconvénient des tests, questionnaires etc, c'est qu'un peu tout le monde peut s'y retrouver selon la lecture que l'on en fait. On risque vite de s'enfermer dans une case et de réduire les possibilités de rétablissement ou au moins de mieux vivre avec ce qui nous fait souffrir.
C'est pour ça que je n'aime pas donner de conseils à proprement parler sur ce qui me touche (Trouble borderline, TDAH, dépression). C'est mon point de vue, mais je pense que c'est super important d'avoir cette démarche avec un professionnel de santé qui sait comment avoir une posture thérapeute/patient.
Je veux surtout partager ce que je vis pour que des gens se retrouvent autrement que dans des critères du DSM, que ça les encourage à consulter et à prendre leur santé mentale en main.
Je comprends ta crainte de l'effet Barnum et ta position. Cependant, de mon côté, j'ai compris mon autisme et ai pu commencer cette démarche d'auto-compréhension justement en lisant des témoignages, alors je poursuis dans cette voie en partageant mon vécu. Certain·es s'y retrouveront, d'autres non.
Par ailleurs, comme mentionné dans mon texte, le diagnostic professionnel peut être d'une telle violence pour certain·es, ne pas être accessible à tout le monde pour plein de raisons (racisme, validisme, grossophobie, psychophobie (oui oui), méconnaissance de spécificités - ou bien, les délais ou le budget, le fait de devoir se déplacer pour y aller, le simple fait de prendre les rendez-vous, bref, tout un tas de configurations possibles), que je refuse de gate-keeper le diagnostic. Il y a des gens pour qui c'est important de pouvoir poser un mot sur ce qui leur complexifie la vie et qui pourront ensuite évoluer sans thérapie, ou attendront d'être dans une meilleure situation pour s'y intéresser.
Les gens qui me lisent savent que je ne suis pas psy ou thérapeute. Si ça les aide, tant mieux. Si non, eh bien tant pis. Je doute que qui que ce soit prenne ce que j'écris pour parole divine ni même professionnelle. 😉
Merci pour ce courrier encourageant et bienveillant ✨
Petite remarque à ce niveau :
> Également, Frédéric parle de « sexe » : je vous invite à penser davantage en « assignéə femme » ou « homme à la naissance ».
Penser l'autisme en terme d'assignation est tout aussi une erreur que penser l'autisme en terme de sexe. Les garçons cis n'ont pas tous de l'autisme au masculin, les garçons trans n'ont pas forcément l'autisme au féminin et inversement pour les femmes cis et trans.
C'est plus pertinent de penser en terme de masquage et comment l'autisme masqué ou non masqué s'articule avec les attentes genrées qui pèsent sur chacun/chacune. Car des caractéristiques autistiques peuvent être encouragées chez les garçons et fortement réprimées chez les filles ou encouragées chez les filles et réprimées chez les garçons.
(Par exemple, une fille qui a un intérêt spécifique sur les chevaux ça va passer complètement inaperçu, mais un garçon qui a le même intérêt ça va sembler louche.)
Tu as tout à fait raison, je t'en remercie beaucoup. Puis-je ajouter ton commentaire au texte lui-même ?
Bien sûr ☺️